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| Pensées (Auteur: Phenix) | |
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Phenix Conseiller LNT
Nombre de messages : 1205 Age : 34 Localisation : Bilgium Date d'inscription : 22/03/2008
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| Sujet: Pensées (Auteur: Phenix) Ven 12 Déc 2008, 11:26 pm | |
| Indécision Je ne sais pas réellement quoi écrire… C’est paradoxal étant donné que j’ai ouvert mon ordinateur dans l’espérance de trouver l’inspiration… Mais décidément, ces temps-ci, elle me fuit… Pourtant, croyez-moi, un tas d’idée traversent mon esprit et les méandres de ma réflexion…Mais à chaque fois que je m’approche de l’appareil qui pourrait me permettre de coucher sur papier mes pensées, plus rien. En fait, là tout de suite, je n’écrit rien. Rien du tout… Tout ce que je fais, c’es trouver une excuse pour écrire. C’est un besoin chez moi, rien à faire… Pire que la drogue. Oui… La drogue après tout, avec un peu de volonté, on peut toujours s’en passer. Mais là… rien à faire, je n’y arrive pas. Alors j’écris pour ne rien dire, j’écris sans l’espoir que vienne l’inspiration. Je pourrais vous parler des idées que j’ai, mais à quoi bon ? Je gaspillerais dix pages de papier pour soumettre à vos yeux professoral les esquisses de mes pensées… Et puis, ce serait long pour moi de les écrire, et fastidieux pour vous de les lire…
…
Tant pis… Je n’ai rien d’autre à écrire, je vais m’en contenter. Bon, commençons par le commencement. Première idée qui me passe par la tête : Aristote. Je sais, ça peut paraître péteux de penser à ce genre de chose quand on a dix-huit ans, mais je suis en dispute avec la télévision, les jeux vidéos, les films pornographiques, les bandes dessinées et ma mère… De plus je boycotte clairement tout ce qui aujourd’hui amuse les jeunes de mon époque… Je revendique clairement le fait que je lis de la littérature, de la philosophie, des traités de psychologie, des essais… Je lis même les journaux ! Non pas ceux de sports… Bref. Aristote : « Le tout en puissance ». Voilà où en est ma réflexion philosophique pour le moment. On m’a appris que chaque chose en ce monde était lui-même une chose en puissance. Je m’explique par un exemple. Prenez un cornichon. C’est vert, moche et ça baigne toute la journée dans une eau acide au goût d’oignons doux. Figurez-vous que ce cornichon est un bicky burger en puissance… C’est-à-dire que si on coupe ce cornichon en fines tranches, qu’on laisse ensuite sécher ces tranches un minimum, elles peuvent ensuite être incorporé à un bicky burger. Un cornichon peut donc être un « bicky burger en puissance »… Comprenez-vous mon exemple ? Possible que non, vu l’exemple choisi. Bon, je vais appliquer cette exemple à moi, pour faire un peu mon égocentrique.
Prenez Rosencraft, pauvre élève de cette école, intelligence moyenne, physique moyen, aucune spécificité exceptionnelle sauf celle d’être dépendant de l’écriture. Cette spécificité fait alors de lui « un écrivain en puissance ». Pourquoi ? Parce que, comme le cornichon a pour spécificité d’être bon et de s’accorder parfaitement à la recette du bicky burger, l’élève Rosencraft a pour spécificité de savoir écrire et donc s’accorde parfaitement au faite d’être écrivain…
Certes… Rien de moins complexe… Voilà un principe philosophique qui ne doit pas plaire à tout le monde… Imaginez : Prenons une personne nommée Roger, intelligence moyenne, physique moyen, spécificité exceptionnelle : il sait réciter l’alphabet en rotant… Est-il pour autant « un porc en puissance » ? Peut-être, mais bon… dites-lui un peu qu’il est condamné à être un porc de métier et on verra la tête qu’il va tirer… L’exemple est peut-être mal choisit pour démontrer l’irrationalité de ce principe, j’avoue avoir été extrémiste en choisissant… Alors prenons-en un autre voulez-vous ? Exemple : admettons un rocher ; intelligence inexistante, physique d’un caillou, donc difforme, spécificité exceptionnelle : aucune sauf le fait que c’est un rocher, et qu’il est lourd… Alors, elle est où sa puissance à ce pauvre caillou ? Vous allez me dire « c’est une montagne en puissance ! »… Et bien non voyez-vous ! Ce caillou, nommons-le Pierre, n’a pas de jambe et ne va donc pas se dire : « tiens, j’irais bien me transformer en montagne dans les alpes avec tout mes autres potes cailloux ! » Et oui, Pierre est juste une pierre, il ne deviendra jamais une montagne pour la simple et bonne raison que son lieu de résidence principale est au milieu d’un prairie peuplée d’herbes, d’arbustes bas et de quelques campagnols… C’est moche à dire, mais ce caillou, alias Pierre, n’a aucune puissance ! Il n’est rien sauf un caillou et ne sera jamais rien sauf un caillou ! Pourquoi ? Simple : pour la simple et bonne raison que ce rocher n’est et ne sera jamais autre chose qu’un amoncellement de molécule, voir atome, de matière dure. Au pire, il peut régresser… Pour le pauvre Pierre, Sa puissance est inverse. Je m’explique (j’aime ça) : Notre cher rocher n’a peut-être pas le potentiel de devenir une montagne (se référer à la démonstration plus haut), mais il a en lui le pouvoir de devenir plusieurs petit cailloux ! Comment ? Oh vous savez, c’est vite fait : une forte pluie, provoque une coulée de boue, Pierre est entrainé dedans, un précipice borde la prairie peuplée d’herbe, de petit arbustes et de campagnols, il tombe du précipice haut de quelques mètres et se divise en plusieurs petit Pierre…
…
Ok je veux bien avouer que la probabilité de cet évènement ne doit pas être bien élevée, mais vous avez compris ce que je voulais dire ! Ce que je veux dire, c’est qu’il y a plus de chance pour que Pierre régresse en petits cailloux, plutôt qu’il ne progresse en montagne ! En résumé, Aristote a tort… Du moins sous certains points. CQFD. Bien maintenant, mettons en avant l’angle où il a raison. Reprenons Roger, notre éructeur d’exception, capable de réciter l’alphabet en…rotant. Bien que sa spécificité soit celle de roter, il n’en pas moins pour autant un homme… et qui dit homme, dit espèce vivante évoluée douée d’intelligence plus ou moins grande, avec un physique qui se veut particulier. Et bien oui ! Vous connaissez beaucoup d’espèces vivantes dotées d’un pouce ? Notre Roger pourrait être un « Tireur de chasse en puissance » ! Ou un « teneur de canette de bière en puissance » !... et oui, il faut un pouce pour tenir une canette, ou vous avez l’air vraiment con… Bref ! bien que Roger n’ai pas de spécificité exceptionnelle réellement intéressante, sa morphologie en elle-même lui octroie des « puissances particulières » par rapport aux autres choses de ce mondes… Donc voilà où en arrive mon raisonnement : Bien que Aristote est tort sur le fait que chaque choses n’est pas « une chose en puissance » ascendante, il faut bien avouer que son principe philosophique s’applique à toute choses existantes à condition que celle-ci est pour capacité de régresser… après tout la puissance, ce n’est pas de toujours monter (graine=>plante=>bourgeon=>cornichons=>bicky burger), mais parfois de régresser (atome<=molécule<=petit caillou<=pierre<=rocher)…
Voilà la première pensée que je voulais partager… A moins que je ne me trompe, là, tout de suite, vous devez me prendre pour un grave malade mental… Je vous rassure, je le suis. Je sais que j’écris avec humour, mais voyez-vous, habituellement, la muse qui m’habite est légèrement plus complexe et surtout plus mélancolique… Habituellement, on pourrait comparer ma muse à Amy Whinehouse : moche, ivre, dépressive, mal coiffée, suicidaire et droguée… Aujourd’hui, ma muse pourrait s’appeler Pamela Anderson : Poitrine opulente, blonde, cerveau cramé par le botox et sourire enjôleur… Je désespère ! Où es-tu ma Muse ? Reviens et je te paye un Macdo !
…
C’est sans espoir… Je suis condamné à partager mon cerveau avec une blonde écervelée équipée d’un bonnet F mais démuni d’un quelconque talent de réflexion… Le problème voyez-vous, c’est que la réflexion fait partie intégrante de ma pauvre vie misérable d’étudiant anticonformiste… La réflexion est un joyau qui, hélas, n’orne pas toutes les couronnes des individus qui composent notre espèce… Bien dommage d’ailleurs… Bon je ne dit pas que je suis seul à réfléchir, remake de « Je suis une légende… Je réfléchis », mais bon… Avouons que cela devient rare les humains qui réfléchissent pour le plaisir de réfléchir… Déjà, rien que le mot « REFLECHIR » fait peur à certaines personnes… Mon cousin me dit souvent « Pourquoi tu réfléchis ? On n’est pas samedi ! »… Pour lui, il existe un jour spécifique par semaine pour réfléchir… Désespérant. Le pauvre, ses neurones ont pris la fuite devant le nombre hallucinant d’heures qu’il passe devant ses six consoles de jeux différentes… La société actuelle nous pousse à ne pas réfléchir… ça me laisse un goût amer dans la bouche lorsque je le dit mais hélas, la vérité fait toujours mal… J’ai l’impression qu’on revient de manière indirecte et cachée à une dictature pronazie… Les gens qui réfléchissent sont dangereux pour le pouvoir, l’état, peu scrupuleux… ça me dégoute de devoir me dire au jour le jour que l’être humain est con… par choix. Je ne suis pas pessimiste… Je suis réaliste. Rien ne me fait plus rager que de penser à l’être humain… ce qu’il est devenu me fait cauchemarder. Misanthropie aiguë ? Peut-être… Mais alors, croyez-moi, toute personne qui réfléchit encore un tant soit peu devrait être misanthrope… Pourquoi ? Mais regardez autour de vous ! Regardez ce que l’être humain est devenu aujourd’hui ! Même un tas d’ordure en décomposition avancé vaux plus que la pourriture qu’est l’être humain en général ! Il préfère vivre dans la pollution que de penser à sa terre et non au profit ! Moi-même j’ai honte d’être un être humain ! J’ai honte de me réveiller le matin… Oh, je sais ce que vous pourriez penser… Un adolescent dans sa crise… Je vous rassure, ma crise est passée il y a longtemps déjà… Ici je vous parle en « adulte » ! Après tout, je suis majeur, vacciné et surtout responsable… Responsable de mes faits et gestes, responsable de mes paroles, et par conséquent de mes écrits… et je l’écrit Haut et Fort : Je haïs l’humanité de manière générale ! Elle me pourrit la vie… Je ne dis pas qu’une minorité se bouge pour changer les choses… Mais ils sont tellement peu. A chacun d’entre eux, j’aimerais dire merci, et surtout courage ! Ne lâchez pas prise : Bien d’autres choses que nous méritent d’être sauver… Je me concentre sur l’environnement pour une bonne raison : si j’en développe plusieurs en même temps, je vous l’assure, c’est foutu, vous n’allez plus rien comprendre… Bref, comme je le dit, la faune et la flore, totalement innocente de ce qui arrive pour le moment, méritent d’être sauvées… Elles n’y sont pour rien dans la dégradation de notre Tendre Gaïa… On a jamais vu un éléphant au volant d’un monospace où un géranium fumer une clope. Il faut être objectif : Nous sommes les seuls responsables de la saloperie qui nous entoure… ça aussi c’est moche à dire, mais tellement vrai. La vérité blesse, et j’aime blesser les gens… Seulement dans ce sens bien évidemment ! N’allez pas croire qu’en plus d’être dingue je suis psychopathe !
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| | | Eyeshield21 Roi de l'Univers
Nombre de messages : 5622 Age : 40 Localisation : Paris Date d'inscription : 19/08/2007
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| Sujet: Re: Pensées (Auteur: Phenix) Sam 13 Déc 2008, 12:10 am | |
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| | | Phenix Conseiller LNT
Nombre de messages : 1205 Age : 34 Localisation : Bilgium Date d'inscription : 22/03/2008
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| Sujet: Re: Pensées (Auteur: Phenix) Sam 13 Déc 2008, 2:26 pm | |
| Réflexion « On ne craint que ce que l’on ne connaît pas ». Marie Curie. Une phrase qui se vérifie à chaque instant de notre vie d’humain… Une phrase qui guide nos pas jusqu’à l’inévitable mort de notre corps… Une phrase qui prouve notre incapacité à la réflexion pragmatique…
Je pense que notre première crainte de cette inconnaissance est la peur du Noir, de l’ombre… l’Achluophobie : La peur de ne pas pouvoir se repérer sous ce voile d’obscurité, la peur de notre incapacité à percer la noirceur d’une nuit sans étoiles. Cette toute puissance, inévitable, Sombre qui, dans notre enfance et peut-être le reste de notre existence, cache les monstres de notre subconscient est, au moins une fois pour tout le monde, la crainte d’un instant, d’une minute, d’une nuit tout entière… Puis les plus forts parviennent à se rendre compte que l’ombre est uniquement l’absence de lumière… et on l’oublie.
Puis d’autres peurs de l’inconnu peuvent apparaître : Citons par exemple la peur du vide… l’Acrophobie… ou doit-on aussi parler de vertige au sens large ? Un vertige spirituel dû au vide notre esprit doit-il être pris en compte ? Ensuite nous pouvons également parler d’une peur qui touche parfois les enfants : La peur de grandir. La Dolichophobie touche beaucoup d’enfants que l’on accuse alors de souffrir du syndrome de Peter Pan… Messieurs les psychologues, j’aimerais vous dire qu’il ne souffre d’aucun mal ! C’est la peur de l’inconnu ! La peur de devenir un grand bonhomme sans savoir ce qu’il y a à faire ! La procédure pour Grandir, où l’a-t-on rangée ? Les enfants ont peur de grandir car certains n’ont pas la capacité de s’imaginer la suite des évènements. Pire dans les peurs de l’inconnaissance : La peur des maladies, nommée Pathophobie. Qu’est-ce qui fait peur dans les maladies ? Je vous le dit, je suis catégorique : L’inconnu de celles-ci! Dites à un homme de cinquante ans qu’il souffre d’Achromatopsie et regardez sa réaction… Rien que le nom lui changera le regard pour la simple raison qu’il ne le connaît certainement pas. Puis lorsqu’il aura compris l’atteinte de cette maladie cérébrale, il craindra la peur de souffrir, l’algophobie ! Rien de pire que la souffrance dans le monde l’inconnu : Où vais-je avoir mal ? Pendant combien de temps ? Quel sera le degré de douleur ? … S’en suit une longue liste d’autres craintes liées à l’inconnu…
Finalement, j’aimerais m’attardez sur une phobie, vous parler de la plus grande peur de l’être humain, celle qu’Il ne peut jamais soigner durant sa courte vie, la crainte lié à un savoir qui nous est impossible à atteindre : La peur de la mort… La thanatophobie. La pire de nos craintes, l’inconnue de l’équation par excellence… Les stoïciens n’existent plus. La mort est redevenue la pire crainte de l’être humain… Pourquoi ? Je ne pense pas que la mort, le fait de mourir, soit réellement à l’origine de cette phobie… je vois plutôt le « après la mort » comme réelle crainte…
Et bien oui ! Et après ? Après la mort, que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui nous attend ? N’est-ce pas cela après tout, notre plus grande peur ? De ne point pouvoir donner de futur à notre mort ? De ne point savoir ce qui se passe après notre prison de chair… Paradis ? Enfer ?
… Dieu ? Dieu après ? Possible… Si oui, notre peur de la mort est donc notre peur de Dieu ? Si Dieu il y a après, effectivement, la Thanatophobie est liée à la Théophobie… Théophobie, bien joli mot pour la plus grande peur de l’humanité, qui doit concerner la quasi-totalité de la race de bipèdes vertébrés que nous sommes… Peur peut-être même inventée par l’humanité elle-même… Aucune preuve, donc aucun jugement.
Pour ma part, je me l’avoue, je suis gravement théophobe ; j’ai peur de la mort, de ce qui se passera suite à cela pour mon âme… et surtout de qui me recevra dans cette possible suite…
Et vous ?
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| | | Phenix Conseiller LNT
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