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 Apocryphes (Auteur: Phenix)

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Phenix
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MessageSujet: Apocryphes (Auteur: Phenix)   Apocryphes (Auteur: Phenix) Icon_minitimeVen 12 Déc 2008, 1:28 am

Hrp/ J'inaugure la section en vous partageant mes écrits /Hrp


Apocryphe

« Le Mal réside en chacun d’entre nous. De la vielle dame au gosse de huit ans, Tous subissent cette pression maligne sur leurs actes et leurs pensées. Nul ne peut échapper au Mal qui ronge les parois de notre esprit. Dans les méandres de celui-ci se livre un combat éternel entre la nuance de Bien et la nuance de Mal, et rien ne peut empêcher cela. Tout au long de notre vie, dès qu’il nous est possible de penser,ce qui nous amène à l’âge approximatif de cinq ans, nous nous questionnons sur le Bien et le Mal : Est-ce bien d’aider une grand-mère à traverser la rue ? Est-ce mal de frapper sa petite sœur ? Est-ce bien de recueillir un petit chaton dans la rue ? Est-ce mal de le noyer ?
Le Bien et la Mal régissent nos vies, nos valeurs, nos pensées, nos décisions… Et ce sans que nous puissions le contrôler. Ces deux nuances de principes nous amène à nous remettre sans cesse en questions sur nos agissements et sur leurs conséquences.
Mais en vérité, qu’est-ce que le Bien et qu’est-ce que le Mal ? Tout deux sont relatifs en fonctions de la situation, de l’époque et la portée de nos agissements. Il est mal de voler… mais si c’est pour permettre à votre famille de vivre un jour de plus ? Il est bien de sauver quelqu'un… Mais si cette personne est l’auteur des crimes les plus immondes ?
A partir de ce moment, on peut considérer le bien et le mal comme un questionnement renouvelé.
La Bien et le Mal se complètent dans une entente fusionnelle. L’un comme l’autre sont nécessaire dans notre vie d’humain. Nous les avons développé avec la naissance de la civilisation. Autrefois, tels les animaux, les nuances de Bien et de Mal se fondaient en le seul principe de la Survie : Il n’existait pas de nuance Bien et Mal, seul la Survie régissait les principes de notre réflexion : La primitivité nous amenait à réfléchir en notre seul capacité de Survivre, rien d’autre ne comptait : s’il était nécessaire de tuer une bête sans défense pour vivre, l’humain sous développer le faisait, s’il était nécessaire de brûler une forêt complète pour sauver la pérennité de l’espèce, l’homme s’empressait d’allumer l’incendie...
A l’état de bête, le principe de survie est développé à son paroxysme… et l’homme fut autrefois une bête… Jusqu’à l’apparition des principes moraux.
On peut considérer l’apparition des principes moraux au moment où les premières civilisations, et donc les premières religions, furent créées : Chaque religions possèdent ses préceptes moraux, mais la distinction entre ce qui est bien et ce qui est mal est approximativement pareil dans chacune, bien que contradictoire : Il est mal de tuer son prochain, mais il est bien de tuer pour le salut de la religion. Il est bien de prétendre à la croyance, mais il est mal que quelqu'un ne prie pas le même dieu que nous. Il est mal de battre quelqu'un, mais il est bien de tendre la joue pour recevoir le coup. On peut faire un parallélisme avec les croisades, qui furent accomplies au nom de la religion catholique. Peut-on penser que c’était bien d’envoyer mourir des milliers, voir des millions, de fidèles uniquement pour prendre possession d’un point géographique qui aurait peut-être été le dernier tombeau du Christ ? Peut-on penser qu’il aurait été mal que les croyants n’accomplissent point leur devoir en tentant de reprendre ce qu’ils pensaient être leur ?
Dans une certaine optique, on peut surtout penser que les croisades furent juste, si réellement elles furent provoquer pour les valeurs des uns contre celles des autres… mais on sait aujourd’hui que les Croisades furent menées par des crève-la-faim qui souhaitaient juste trouver de quoi manger pour les jours suivants…
Pour en revenir au sujet qui nous intéresse, on peut conclure dans un premier temps que c’est grâce à la Religion que nous faisons la distinction entre l’un et l’autre. Sans pour autant jeter des fleurs aux religions, nous pouvons dire que celles-ci nous on permis de devenir plus « humain » : Les valeurs morales de Bien et de Mal enseignées par les religions nous ont ouvertes les portes à la réflexion pragmatique des agissements de chacun. Elles ont donnés les premières définitions de ce nous nommons Bien, et Mal. Deux notions, deux choix, chacun de ses choix menant vers un chemin ou l’autre, chacun de ses chemins menant vers une conséquence ou l’autre.
Les religions ont établis le Bien et le Mal en deux êtres que l’on qualifiera de surnaturels : Dieu et Diable. Dieu ayant le monopole du bien et Diable ayant le monopole du mal. Ainsi, chacun de nos agissements se rapportaient à l’un ou l’autre de ces personnages religieux.
Les premières croyances reconnues comme ayant réellement une distinction entre Dieu et Diable furent les religions hébraïque, juives, Catholiques et islamiques. Avant ces religions, le Dieu et le Diable faisaient souvent chemin main dans la main ou descendaient d’une même généalogie… Pensons à Zeus et Hadès, Odin et Loki ou, pour remonter plus loin, Le soleil et La Lune pour les religions post-préhistorique des régions d’Asie Mineure.
C’est réellement avec l’apparition des religions monothéistes que la distinction Dieu et Diable a été concrétisé. Depuis lors, La religion a inculqué dans nos valeurs les valeurs Mal et Bien, toutes deux rattachés à un Dieu tout puissant et à un Diable renégat des lois divines. La religion la plus rigoureuse au sujet de Dieu et Diable est certainement la religion catholique qui pousse la différence à son maximum : Dieu est le Bienfaiteur et Diable, alias Satan, le Malveillant… Des questions ? »


La salle de classe sort d’un silence d’une heure et demi après le discours du professeur… La plupart des élèves reste encore choqué du cours qu’ils viennent de suivre. La salle fait face au professeur, seul sur son estrade qui attend que la première main se lève. Il sait que ses paroles ont fait mouche dans l’esprit de ses élèves et que les questions finiront par arriver, même si c’est dans une semaine.
Il se rassied derrière son bureau et rassemble ses notes. Alors, une fille du troisième rang lève la main tant attendue.
« Oui ? »
« Professeur, Je me pose quand même une question… »
« J’espère bien ! » La salle de classe explose d’un rire qui radoucit l’ambiance qui s’était installé.
« Allez-y, je vous écoute Ania. » dit le professeur, un sourire persistant sur les lèvres.
« Pourrait-on admettre une troisième notion ? »
« Développez »
« Mise à part Bien et Mal, serait-t-il possible d’admettre une notion Neutre ? »
« Oui, mais rare sont les gens qui peuvent se vanter de posséder une telle notion. Chacun de nos agissements a pour but de faire le Bien ou le Mal, la notion Neutre pourrait interagir avec l’une ou l’autre des notions élémentaires si notre agissement n’avait aucun but réel. Et cela, voyez-vous, est très rare… »
« Professeur ? »
Une voix que l’enseignant affectionnait particulièrement. Elle était portée par un jeune homme à l’intelligence aiguisé du nom de Philippe. Chacune de ses questions étaient un joyau à ne pas dénigrer.
« Oui, maître Philippe » répondit le professeur avec un ton magistral.
Nouvel éclat de rire général de la classe.
« J’ai moi aussi une question. »
« Vous devez aller aux toilettes ? »
« Non rassurez-vous ! » plaisanta le jeune homme.
«Je vous écoute »
Philippe hésita avant de poser sa question.
« Que se passerait-il si les Notions de Bien et de Mal s’inversait ? Que se passerait-il si le Bien devenait Mal et l’inverse également ? »
Un silence lourd s’imposa de lui-même. Même le professeur resta perplexe face à une telle question, et sa seule réponse tomba comme un coup de hache sur une bûche :
« Alors, Philipe, je pense que l’heure de notre jugement tomberait… »
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MessageSujet: Re: Apocryphes (Auteur: Phenix)   Apocryphes (Auteur: Phenix) Icon_minitimeVen 12 Déc 2008, 1:32 am


Apocryphe


« J’ai crée la terre. J’ai crée la mer, J’ai crée les cieux, les animaux, les végétaux. Malheureusement, j’ai crée l’homme.
Adam…Eve… de bon humains, fidèles à mes lois et à mes désirs. Je les ai enfermé dans un paysage luxuriant aux vertes prairies et aux forêts épaisses. Je ne leur ai rien interdit : ils voulaient manger ? Amen je leur donnais à manger. Ils voulaient boire ? Les rivières de mon jardin se transformaient en fleuves de vins et d’eau. Ils voulaient s’amuser ? Je leur ai donné tous les plaisirs possibles…
Je leur ai juste interdit de se reproduire. Toute leurs pensées sexuelles, j’ai fait l’erreur de les enfermer dans un objet unique… Mais quel objet unique ! Là a été ma seule erreur. Moi, Le Créateur, ai été suffisamment confiant pour commettre cette absurdité. Dans ma toute puissance, j’ai cru bon d’enfermer bêtement toutes ses pensées obscènes dans un fruit. Une pomme. Une simple pomme, mais qui contenait les pensées de la dévastation de ma création. Mais je ne me suis douté de rien. J’ai confié la pomme à mon meilleur archange, Samaël... Jamais je n’aurais du lui faire confiance. Mais à l’époque, j’avais sincèrement confiance en mes hommes. Il a accepté la mission et prit la pomme. Puis il est descendu dans mon jardin d’Eden. Là, il a trouvé l’arbre le plus grand, le plus vieux et il y a accroché la pomme… Et il a monté la garde.Tout un temps, il a surveillé la pomme, comme un brave petit soldat qu’il était. Puis un jour, fatigué de son travail, il a posté son serpent devant la pomme et est remonté pour revoir le Paradis. Et c’est là qu’elle est arrivée. La garce. Je n’ai eu le dos tourné qu’une minute. Mais trop tard, la pomme était déjà croquée et Adam déjà séduit. Je n’ai pas pu agir au risque de me dévoiler à eux, qui maintenant étaient changées… Changées en bêtes de sexe, à s’accoupler à tout moments, par simple désir ! C’est moi qui leur ai donné la vie ! C’est moi qui leur ai permis d’exister ! C’est moi qui les ai pourvu de bras, de jambes, de doigts, de langues, de sexes ! Et ils m’ont trahi !
Aussi sec, le trognon à peine jeté, ils sont partis du jardin d’Eden. Leur soif de découverte s’était prononcée… et j’avais perdu… J’avais perdu ma seule chance de garder ce monde dans sa forme première.
Les tuer ? Oui j’aurais pu… Mais mon erreur de la création humaine s’est prolongée… En tant que Dieu, je me suis dit qu’ils ne pourraient survivre sans moi… Moi qui était leur géniteur après tout… J’ai cru qu’ils mourraient en se baladant sur la terre. Alors je les ai laissés à leurs sorts pitoyables, eux qui m’avaient abandonné. Et je leur ai tourné le dos. Trop longtemps hélas… Lorsque je les ai cherché sur Terre, ils étaient morts. Eux oui, mais leurs descendances avaient commencés à peupler la terre ! Pire que des rats, ils se reproduisaient entre eux à une vitesse incroyable… et il polluait ma Terre de leurs existences ! Je ne devais pas laisser ça durer trop longtemps ! Alors j’ai pris la décision de tout détruire !
Mais un humain a retenu mon attention avant que je ne lance la destruction. Noé. Un homme qui m’était dévoué sans même me connaître. Un nouveau jouet. Alors je lui ai laissé des instructions, pour voir si réellement je pouvais le posséder. Mon choix de destruction s’était d’abord porté sur le feu. Mais si je voulais que cet humain survive, la meilleure manière était par l’inondation.
Je lui ai dit de construire un bateau ou il se réfugierait le moment venu, lui ainsi que sa famille qui, elle aussi, m’était dévouée. Sa famille et un maximum d’animaux que je n’aurais plus à recréer après mon déluge. Il l’a fait. Il a suivit mes ordres à la lettre. Brave bête.
Six jours plus tard, je l’ai prévenu de l’arrivée imminente de la fin de ce monde. Alors il est monté dans son bateau avec sa famille et des centaines d’animaux. Et j’ai lancé le Déluge. Déluge que les humains postérieurs ont tenté d’expliquer, chose qui dans ma vie de Dieu m’a bien divertit.
Celui-ci à tout noyer : Animaux, végétaux, terres, montagnes, et surtout les descendants du couple débauché. Tout ces amoureux du sexe… Je les ai regardé ce noyer en souriant. Ils suppliaient quelqu'un de les sauver… trop tard pour vous.
Quand tout était bien mort, même les oiseaux dans le ciel, j’ai fait descendre les eaux qui avaient tout noyés. Et Noé a débarqué à flanc de montagne. Je l’ai laissé tranquille un moment, pour voir si sa fidélité était réelle.
Effectivement elle l’était. Il continuait à prier matin et soir un dieu unique. Alors j’ai accepté qu’il ai des relations sexuelles avec sa femme et j’ai accepté aussi que ses enfants en ai. Du moment qu’il inculquait son culte à ses descendants et que ses descendants le faisaient avec les leurs, j’ai accepté.

Beaucoup se sont détournés de la voie de Noé pour devenir des mécréants à mon règne. Hélas, ils ont fini par être plus que mes croyants… Beaucoup plus, au point que mes humains ont fini par être persécuté… Ils ont même tué mon fils, que je leur avais envoyé pour qu’ils ne perdent pas la foi. J’ai fini par m’attacher aux humains… J’ai fini par les apprécier comme des enfants. Alors j’ai changé un peu le cours des choses. Tant que l’humanité n’était pas trop intelligente, j’ai mit ma religion au pouvoir… Mes croyants sont devenus la race supérieure, la race intouchable. Ils ont régné selon mes doctrines, ils ont convertis les autres humains, et ceux qui refusaient étaient éliminés… Ils ont appelés ça l’inquisition. J’ai apprécié cette période de l’histoire de ma Terre. J’étais le roi incontesté de tous, le pouvoir suprême. Enfin on me reconnaissait à ma juste place, à mon juste titre.

Puis, sans crier gare, tout c’est plus ou moins effondré… Les humains développés sont apparus… Ils se sont trouvés des noms : Philosophes, penseurs, scientifique, Darwin… Bref, une belle tripotée d’instigateurs… Et ils ont gagnés. Ils ont gagnés la foi de mes croyants…
Et les humains ont cessé de croire en moi… Pas tous bien sûr…Mais beaucoup trop…
Le pire, c’est que j’ai continué à croire en eux. J’étais tellement accroché à eux que je dénigrais mon propre peuple…
Pendant huit cent ans, j’ai laissé allé cette situation… J’ai eu de moins en moins de fidèles et de plus en plus d’humains corrompus… Jusqu’au point ou je suis devenus un renégat pour cette race…
Aujourd’hui ma décision est prise… Ils doivent de nouveau disparaître… Mais cette fois ci, tous, sans aucune exception. Ils ont pourris mon œuvre, ils ont dénigrés leurs géniteurs, ils ont joué… Ils ont perdu. Je gagne toujours…
Mais ils se croient plus forts que moi… Alors je vais jouer à armes égales contre eux… Je les détruirais de mes mains, avec mes anges. Mon armée va à nouveau quitter les murs de mon royaume…Comme lors de la Guerre des Astres… Je gagnerais au fil des épées de mes anges et rien, ni personne ne pourra m’arrêter… Je gagne toujours. »

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MessageSujet: Re: Apocryphes (Auteur: Phenix)   Apocryphes (Auteur: Phenix) Icon_minitimeVen 12 Déc 2008, 1:37 am

Prologue
La fin des temps


Il y a bien longtemps, Dieu créa l’Homme et la terre qui le porte. En sept longs jours de travail, il généra tout d’abord les Cieux, son royaume. Ensuite il créa la terre, royaume du Mortel et l’illumina de sa Lumière céleste pour que toujours il puisse les voir, et il sépara les Ténèbres de cette lumière. Ensuite, il créa le Firmament qui sépara son royaume de la Terre. Le jour d’après il conçu le Continent, terre qu’il peupla d’abord de la flore, ensuite des animaux et enfin de l’Homme, sa plus belle création. A celui-là, le Tout-Puissant ordonna de se reproduire, de régner sur la Terre et de dominer tout la Faune et la Flore. En six jours, il engendra la Terre que nous connaissons aujourd’hui et l’imprégna de son aura divine. Le septième jour fut son repos et encore de nos jours, nous le respectons.

Le huitième jour, il reprit son œuvre pour créer les Anges…



Voilà maintenant cent cinquante ans que le pouvoir de l’église sur terre ne cesse de décroître… Le voilà bien loin le temps où Dieu imposait son respect parmi les hommes, car ceux-ci ont oublié son enseignement et le renie… Actuellement, les derniers croyants qui peuplent les églises de ce monde ne sont que des imposteurs. Ils ne croient plus en Lui, mais espère sans cesse recevoir de sa part ce qu’ils considèrent comme leurs dus : La plupart d’entre eux ne sont que des chrétiens souhaitant une vie pleine de plaisir au paradis après leurs morts. D’autres ne prient que pour se laver de leurs pêchés de la semaine et ainsi les recommencer la semaine suivante… Tout cela est méprisable… Pire : D’autres encore ne vont à l’église que pour demander sans cesse à Dieu et ses anges des miracles grotesques afin de vivre dans le luxe et la débauche ; gagner au lotto, recevoir une grosse somme d’argent pour se payer les petits plaisirs de la vie de tout les jours, être sélectionner pour le prochain jeux télévisés… L’argent, voilà le nouveau dieu des humains… Hélas, les véritables croyants manquant à l’appel, Son Pouvoir et celui de ses légions divines commencèrent à perdre de sa puissance.
Depuis près de deux mille ans, Satan et ses armées démoniaques sont cloîtrés en Enfer, retenus par des dizaines de milliers d’anges gardant les frontières du royaume des ténèbres à force de combats sanglants entre les Légions de Gabriel et les hordes de Lucifer. Mais le Pouvoir de Dieu s’amoindrissant, les anges de Gabriel commencèrent à essuyer des défaites et durent se replier sur les extrêmes frontières de l’Enfer.
La situation se calma un moment, et le Paradis pu fêter sa deux millièmes années de sièges sur l’enfer, mais au prix de combien de braves tombés au combat…
A l’aube de l’an 2001, Satan déchaîna toute la puissance de son royaume sur les armées gardant son royaume sous joug et il gagna… Les armées de Gabriel perdirent le combat et durent fuir pour se réfugier derrière les portes du Paradis.
La première chose que les quatre Rois de l’enfer, Satan, Lucifer, Bélial et Léviathan, firent, fut de se protéger de toute nouvelles attaques possibles en renforçant leurs frontières à l’aide de magie puissante et de démons par milliers.
Puis, assoiffés de vengeance, ils se lancèrent à l’assaut du Royaume Céleste à la tête d’une armée indénombrable formée d’Anges déchus, d’archidiables, de succubes, d’incubes, de complices, de satyres et autres créatures des ténèbres. Ils cherchèrent longtemps le Paradis dans les hauteurs du ciel, les yeux brillants d’une soif de représailles et de sang.
Lorsqu’ils trouvèrent les portes du royaume céleste, ils étaient attendus par l’armée divine la plus grande jamais réunie depuis La Guerre des Astres. Et les combats commencèrent…
Durant un mois, les batailles se succédèrent sans qu’aucun des deux camps ne puisse être déclaré vainqueur ou abandonne. Satan voulait à tout prix entrer dans le royaume de Dieu et Gabriel refusait de voir le Paradis salit par les démons.
Toujours plus de morts sans résultats, les Portes refusaient de tomber.

Puis, un jour, il y eu un gagnant. Alors que le combat faisait rage depuis plusieurs heures, le nom du vainqueur tomba.
La dernière lutte avait commencé avec le lever du soleil. Le champ de bataille s’était formé immédiatement : Les anges de Gabriel avaient lancé l’assaut sur les légions de succubes de Satan, formant le point central de son armée. Les lames s’entrechoquaient tellement fort que les échos se dispersèrent sur terre. Les anges déchus, dirigés par Belzébuth et Samael prirent à revers Gabriel et ses soldats. Il n’y a pas assez de mots sombres pour décrire un tel carnage ; les Anges, blancs de leurs armures, rougissaient sous une vague de sang, les démons, sûrs de leurs victoires redoublaient d’assauts pour exterminer Gabriel et son armée. Satan, décidant de régler définitivement le sort du Paradis s’engagea personnellement dans le combat et il est dit qu’il fit tomber sous ses coups d’épées un millier d’anges…
Alors advint ce qui devait arriver. Les portes du paradis s’ouvrirent, et sur un char tiré par deux énormes bêtes d’un blanc lumineux, Christ, dans son armure étincelante, apparut à la tête des Séraphins, Légions d’anges les plus puissantes du Paradis et se lança dans le combat, criant à gorge déployé un chant de guerre divin. Les Démons furent submergés mais continuèrent le combat. Les Séraphins, munis de lances lourdes, parvinrent à bloquer les anges déchus en levant un mur de boucliers haut de cent mètres. Loin de se laisser impressionner, Bélial, troisième roi de l’enfer, rejoint à son tour le combat, prêtant main forte, à l’aide de ses légions de démons, à Samael.
C’est alors qu’Il apparut. Et là le cour de la bataille changea…
Alors que les légions de Satan avait encerclé Gabriel et que les Séraphins, accompagnés de Christ, brisèrent l’assaut de Samael et Belzébuth, le Tout-Puissant décocha une vague de magie si puissante que tout les démons furent projetés hors des nuages, s’écrasant à une vitesse vertigineuse sur la Terre, où les hommes assistèrent à cela.

Mais loin de Satan l’idée d’abandonner le combat comme ça.
Un nouveau champ de bataille venait d’être choisi par le roi de l’enfer…
La Terre…

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